Luxembourg
Avril 2002
C'est
la fin des vacances de Pâques et j'ai envie de partir camper 2 nuits
au Grand Duché du Luxembourg, les Bigs (côte du brevet International
du Grimpeur) y sont assez proches les uns des autres, compte tenu de la
petitesse du pays, j'ai donc la possibilité d'y faire une belle
moisson. La météo est incertaine, risque de pluie, de vent,
pas ce qu'on fait de mieux, mais le ciel est radieux, je pars donc. En
chemin, je passe à la pharmacie chercher quelques médicaments.
Je demande entre autre un sirop pour la toux. La pharmacienne me demande,
toux grasse ? toux sèche ? Je réponds que je ne sais pas
encore puisque je ne tousse pas encore mais quand je lui explique où
je vais, elle me donne un sirop pour toux grasse.
Je prends donc la route pour Diekirch où j'établis mon camp
de base. J'installe rapidement la tente et me prépare pour profiter
de la fin d'après-midi et faire une courte balade. Le ciel est
superbe, complètement dégagé et j'ai peine à
croire les bulletins d'information météo. Diekirch
est surplombé par le Herrenberg, premier Big du séjour.
La nature printanière est un enchantement, partout des fleurs et
de jeunes feuilles vert tendre. Je m'en mets plein la vue. L'ascension
se termine un peu en eau de boudin, alors qu'il ne reste plus que quelques
mètres de dénivelée, il est impossible de continuer.
Sur le sommet, un camp militaire, bien entendu interdit au touriste que
je suis. Un chemin agricole en cul-de-sac permet cependant de monter encore
un peu plus haut mais pas d'atteindre le sommet, dommage. De retour à
Diekirch, je décide de prolonger ma promenade en remontant la Sure
par la piste cyclable. Je quitte celle-ci pour suivre le cours d'eau à
Ingeldorf. Sur la petite route dans le fond de la vallée j'ai,
avec un tout petit peu d'imagination, l'impression de me trouver en Drôme,
en montagne
quel pied ! au retour je croise même un authentique
berger, ses moutons et ses chiens. Je vous jure on s'y croirait.
Le
lendemain, je constate au réveil que les météorologistes
n'avaient pas tout à fait tort, il fait gris, le vent s'est levé,
qu'importe, je pars quand même Je remonte la vallée de la
Sure pour la quitter au pied de l'ascension de Bourcheid. La côte
est rude et l'on croit être proche du sommet quand on arrive près
du château mais il en reste encore un bon morceau. Pour la descente,
par contre, la route était en réfection, j'ai donc eu droit
pour commencer à une piste infâme suivie d'un tronçon
de bitume frais, mou et collant.Pas ce qu'on fait de mieux pour le vélo.
J'ai ensuite attaqué l'ascension de Masseler en aller-retour, la
route passe par un col très marqué sur le terrain mais qui
n'est reconnu à ma connaissance par aucune carte. A chaque arrivée
sur le haut du plateau, les vues sont vraiment splendides, lointaines
et vallonnées, vraiment sympa. J'ai ensuite continué vers
la côte d'Eschdorf et le Jardin Napoléon qui, il faut l'avouer
m'ont laissé peu de souvenirs. Il faut reconnaître que le
vent soufflait de plus en plus fort et que quelques gouttes de pluie sont
venues se mêler à la fête.
Le troisième jour, la météo n'était vraiment
plus au vélo et je suis rentré à la maison, non sans
avoir entamé la bouteille de sirop de ma pharmacienne. Une seule
certitude, les vallées luxembourgeoises ne sont pas trop éloignées
de chez moi et j'y retournerai certainement pour de courts séjours
comme celui-ci.
Les
images du Luxembourg région de Diekirch
Vosges
Juin 2002
Nous
avons mon épouse et moi, la possibilité de séjourner
un week-end au Club Med de Vittel, moi qui ai horreur de ça sans
jamais avoir essayé, me voilà obligé de me faire
une opinion. Premièrement j'observe le manège des Gos, et
l'aspect colonie de vacances de la formule Club Med, pas trop mon truc.
Deuxièmement, au moins un des plats du buffet n'était pas
frais et je me tape une indigestion qui m'empêchera de dormir une
partie de la nuit. Le lendemain, ce n'est donc pas la forme olympique
mais je suis proche des Vosges et j'ai quand même envie d'en profiter
un minimum.
Je prends donc la voiture pour Bussang d'où j'attaque l'ascension
du Petit Drumont,
malgré la mauvaise nuit je roule sans le moindre problème.
Au sommet, je m'octroie une pause pique-nique en compagnie de touristes
venus là pour pratiquer leur sport favori, le planeur télécommandé.
Les évolutions de l'engin qui profite bien des vents sont vraiment
impressionnantes. De retour à la voiture par le Col de Bussang,
je suis plus en forme que prévu et décide de la déplacer
pour l'abandonner à St Maurice-sur-Moselle d'où je me lance
dans l'ascension du Col du Ballon D'Alsace, j'atteins facilement le sommet
et je redescends par le GR pour passer par le Col de Stalon. Certains
passages sont tellement raides et caillouteux que je préfère
descendre du vélo plutôt que de risquer la chute. Je rejoins
la voiture par une piste, puis par la route. La journée se termine
et je dois rentrer à la colonie de vacances, c'est promis je serai
prudent pour le souper. La conclusion de ce mini séjour est assez
simple, là aussi il faudra que je retourne mais pas en colonie
!
Les
images des Vosges région du Ballon d'Alsace
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