Quelques idées pour bien s'orienter

1/ Avoir une carte à l’échelle adaptée au vélo. N’essayez pas de traverser votre région avec un planisphère ou une carte au 1 :1 000 000 la plupart des routes cyclables n’y sont pas. Personnellement j’utilise les cartes IGN 1 : 100 000 (en France ou en Belgique) et les cartes Michelin 1 : 200 000. Ce sont à mon avis les plus adaptées au cyclotourisme (en VTT prévoir 1 : 50 000 ou 1 : 25 000 pour y trouver les sentiers). Dans les pays étrangers, faire avec ce qu'on a. En Europe, on trouve presque partout de bonnes cartes. Pour le reste du monde consulter ceux qui en ont l'expérience.

2/ Rouler à la boussole ou au soleil (la nuit aux étoiles), il suffit de connaître l’azimut à suivre et de toujours prendre la route qui s’en approche la plus. Attention à ne pas pratiquer dans les régions où le réseau routier n’est pas assez dense (en Belgique c’est toujours faisable en France pas). Il existe deux problèmes principaux à ce jeu, le premier c’est les culs-de-sacs, il arrive que le chemin choisi ne débouche nulle part et qu’il faille faire demi-tour pour en prendre un autre. Le second c’est l’inconnue sur la distance, si l’on connaît la distance théorique à vol d’oiseau entre le point de départ et l’arrivée on ne sait jamais à l’avance combien de km on va réellement parcourir (je compte en moyenne 1,7 fois la distance à vol d’oiseau). Cette méthode est une des meilleures que je connaisse pour sortir de l'enfer des villes et des zones industrielles, dès que l'on est en dehors on se repère beaucoup mieux sur une carte.

3/ Pour bien demander sa route aux autochtones, il faut toujours demander un village pas trop éloigné. Au delà des 10 km, les bonnes âmes qui vous renseignent ont tendance à vous envoyer sur les grandes routes qu’elles prendraient dans leur engin motorisé et puant. A l'étranger, plutôt que de se risquer à prononcer des noms de villes impossibles, ne pas hésiter à présenter sa carte aux passants, vous apprendrez ainsi à pronocer le nom de votre destination.

4/ Suivre des flèches de brevets. On trouve souvent des flèches peintes sur les routes, le plus souvent il s’agit de parcours cyclotouristes organisés par des clubs. Il suffit alors de suivre les flèches et généralement on revient à son point de départ. Mais attention, chaque type de flèches correspond souvent à plusieurs distances différentes (entre 30 et 150 km parfois plus). Ce n’est qu’à la séparation de deux parcours d’un même club que vous aurez l’information sur la distance de celui que vous suivez. Il arrive que croyant rentrer vers votre point de départ vous n’y passiez jamais (exemple : fatigué vous avez pris l’orientation 90 km mais c’est uniquement le parcours 120 qui passe chez vous, ou l’inverse). Prévoyez quand même une carte on ne sait jamais.

5/ Utiliser un GPS. J'ai consacré une page entière à cet appareil dont je suis équipé depuis peu, la voici


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